Le bodylift a pour objectif de retendre la peau et de retirer la graisse en excès à la fois au niveau de l’abdomen, des fesses et des hanches. Cette remise en tension de l’ensemble du tiers moyen du corps est possible grâce à la réalisation d’une cicatrice circulaire cachée dans le sous-vêtement. Le bodylift agit efficacement sur le tablier abdominal, le relachement du pubis, le relachement du haut des cuisses, la chute des fesses, et sur un excès graisseux des hanches. Il s’agit d’une intervention principalement réalisée chez des patients ayant effectué une perte de poids massive suite à un régime ou une chirurgie bariatrique. Le bodylift permet de remonter des fesses tombantes, et peut être associé à un lipofilling (injection de graisse) des fesses ou à une pose de prothèses de fesses afin d’en augmenter le volume de fesses plates et vidées.
Cette chirurgie n’a pas pour objectif de faire maigrir un patient ou de traiter son obésité. Elle est réalisée pour retendre la peau après une perte de poids conséquente, ou des variations de poids. Chaque fois qu’il existe une surcharge pondérale, celle-ci devra être corrigée au mieux avant le geste chirurgical (contrat de poids). En effet, il a été prouvé par de nombreuses études scientifiques, qu’un excès de poids important avant une intervention de chirurgie de la silhouette, est facteur de risque majeur de complications (embolie pulmonaire, phlébite, infection, désunion de cicatrices, hématome…) tout comme la consommation de tabac.
Dans certain cas, une demande de prise en charge peut être demandée à la sécurité sociale. Celle-ci permettra de couvrir financièrement une partie de l’intervention. Les dépassements d’honoraires ne sont pas pris en charge par l’assurance maladie, mais peuvent l’être par la mutuelle du patient. Dans tous les cas, l’augmentation de volume des fesses par lipofilling ou prothèse n’ai jamais pris en charge.
• Supprimer l’excédent cutané circulaire du ventre et du dos
• Lifter le pubis
• Lifter les fesses
• Traiter la culotte de cheval
• Améliorer l’estime de soi
• Faciliter l’habillage
• Contrôle du poids qui doit être stable avant et après l’intervention pour un résultat pérenne dans le temps
• Dans certains cas, une demande de prise en charge peut être demandée à la sécurité sociale. Celle-ci permettra de couvrir financièrement une partie de l’intervention. • Les dépassements d’honoraires ne sont pas pris en charge par l’assurance maladie, mais peuvent l’être par la mutuelle du patient.
• 2 consultations avec le chirurgien plasticien avec respect d’un délai de réflexion de minimum 15 jours entre la deuxième consultation et l’intervention
• Signature d’un devis et d’un consentement éclairé
• 1 consultation avec l’anesthésiste (intervention sous anesthésie générale)
• Réalisation de photos préopératoires de face, de profil et de trois quarts
• Arrêt complet du tabac 1 mois avant l’intervention
• Sous anesthésie générale
• 3 à 4 nuits d’hospitalisation
• Bas de contention à porter pendant l’intervention
• Durée d’intervention moyenne : 5h
• Des drains sont placés au niveau du ventre et du dos
• Pansement compressif ou gaine mise en fin d’intervention
• Pose d’une sonde urinaire, car la durée du bloc est importante, à garder 24h
• Premier lever le lendemain de l’intervention
• Éviction de la position assise à 90°, privilégier la position « transat »
• Arrêt de travail de 1 mois si demande de prise en charge par l’assurance maladie acceptée, si intervention esthétique aucun arrêt de travail ne sera délivré
• Soins au niveau des cicatrices pendant 15 jours à 3 semaines par une infirmière
• Première consultation de suivi à 15 jours
• Massages des cicatrices avec de la crème cicatrisante à partir d’un mois
• Maintien de l’arrêt du tabac jusqu’à cicatrisation
• Douches autorisées d’emblée en protégeant les cicatrices.
• Baignade en piscine ou eau de mer interdites avant cicatrisation.
• Arrêt de sport pendant 6 semaines avec le haut du corps
• Résultat final au bout de 6 mois.
• Gaine de contention à porter de 1 à 2 mois pour limiter l’œdème
